Dans sa lettre de recherche N°26, L’ ADEME saluait les travaux du CERTAM autour de l’impact sanitaire des émissions de transports !
Prenant part à différents projets de recherches (MAETAC en 2015, CARDIOX et EuroTox en 2017), nous étudions aussi bien les filières fossiles que les filières en émergence (Biocarburants de seconde génération, notamment). Retrouvez les conclusions de nos études, en suivant ce lien.
La pollution de l’air constitue un enjeu majeur de santé publique qui nécessite des actions coordonnées sur l’ensemble des secteurs émetteurs : l’habitat, le transport, l’industrie, l’agriculture…
Sont concernées les filières fossiles comme les filières en émergence, avec un prisme large intégrant les polluants primaires et secondaires. Les résultats de ces travaux apportent aux décideurs les connaissances utiles pour les aider à mettre en œuvre des actions publiques efficaces.
Le coût annuel socio-économique de la pollution de l’air en France est estimé entre 75 et 104 milliards d’euros et celui des pollutions sonores à 57 milliards d’euros. Dans les deux cas, le secteur des transports en est l’un des principaux contributeurs. A travers ses travaux, L’ADEME s’est penchée sur l’impact des émissions sur les maladies respiratoires et cardiovasculaires ou le rôle des biocarburants en fonction de leur teneur, leur nature ou de l’âge des véhicules.
Le projet CARDIOX et la thèse d’Ahmed Karoui (2017) ont porté sur les effets cardiovasculaires liés aux émissions des voitures Diesel. Cette évaluation de l’impact s’appuie sur les filtres à particules (FAP). Le pilotage du projet était assuré par le laboratoire ABTE-ToxEMAC avec l’appui du CERTAM, du CCM, de l’Inserm U1096 et de l’IRSET.
Dans le projet MAETAC (2015), le laboratoire ABTE-ToxEMAC, le Centre François Baclesse, l’Inserm U644 et le CERTAM ont travaillé sur des cellules pulmonaires pour explorer l’impact de l’ester méthylique de colza sur la toxicité des émissions issues des voitures Diesel avec FAP.
Au cours du projet EuroTox (2017), le CERTAM et le CIBEST ont évalué les impacts toxicologiques des émissions à l’échappement de quatre voitures Diesel et deux voitures essence sur des cellules pulmonaires.